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L’existence du désir chez le nouveau-né

Chez le petit enfant qui tète pour vivre, il est possible dès avant la première tétée de distinguer l’existence du désir et de l’inscription du langage fait de relations intermédiaires satisfaisant le désir.

Il en existe une manifestation spontanée, sans doute in utero, c’est le sourire qui dès qu’un bébé est né peut éclairer son visage. Cette grimace donne aux adultes qui observent, le phantasme d’une joie traduite de l’enfant, c’est-à-dire déjà d’un langage qui n’est pas encore.

Si nous verbalisons tout haut, mère ou père ou accoucheuse qui assiste à ce sourire, notre joie de voir le visage de l’enfant ainsi éclairé, nous assistons à quelque chose d’intéressant.

Il faut parler très haut, sinon le nourrisson ne perçoit pas le son de nos paroles. Il suffit d’énoncer  » ho le beau sourire », une seule fois pendant que le bébé sourit, on attend quelques instant puis on répète  »encore un beau sourire ? » avec cette voix interrogative mais pénétrante et cela suffit pour qu’aussitôt le désir de communiquer se révèle, que les coins des lèvres du bébé hésitent et qu’un sourire lumineux s’épanouisse sur son visage.

La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera le désir.