Un bébé étant porté et traité de manière satisfaisante, l’objet doit lui être présenté de telle sorte que son expérience légitime d’omnipotence ne s’en trouve pas violée pour autant. Le bébé est alors capable d’utiliser l’objet et d’avoir le sentiment que cet objet est un objet subjectif que lui-même a créé. De là découle toutes les complexités que comporte le développement émotionnel et mental du nourrisson.
Puis le bébé regarde autour de lui, ce qu’il voit c’est lui-même. En d’autres termes, la mère regarde le bébé et ce que son visage exprime est en relation directe avec ce qu’elle voit. Nombres de bébés se trouvent confrontés à l’expérience de ne pas recevoir en retour ce qu’eux-mêmes sont en train de donner. Ceux-là regardent mais ne voient pas, ce qui ne va pas sans conséquence.
En premier lieu, leur capacité créative commence à s’atrophier et d’une manière ou d’une autre ils cherchent un autre moyen pour que l’environnement leur réfléchisse quelque chose d’eux-mêmes. C’est ainsi que pour les nourrissons aveugles, par exemple, ce réfléchissement en miroir doit être compensé par un autre sens que celui de la vue.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera le visage de la mère.
