La psychanalyse nous enseigne que le désir, l’aimance et l’amour, quoique émanant de tel être vivant dans un corps masculin ou féminin destiné si possible à devenir un sujet libre et conscient de ses désirs et de ses attachements, peuvent être inconscients.
Elle nous apprend aussi que l’objet du désir partiel d’un sujet ou d’un désir passionnel n’est pas toujours vivant ni humain. Ce peut être un nounours et poupée chez l’enfant, et chez l’adulte certains objets de valeur qui sont tellement importants pour son bien-être émotionnel, pour son narcissisme, et qui sont pour autant sans rapport avec leur représentation sociales mais essentiels dans ses fantasmes. Citons par exemple, le fétichisme, le bestialisme ou la nécrophilie.
Dans tout lien réel, imaginaire ou symbolique, il y a nécessairement d’un côté un sujet et de l’autre un objet. Mais si parfois il peut y avoir deux sujets, il ne peut y avoir deux objets.
Pour qu’il y ait désir, amour, aimance, il faut, consciemment ou non, une pulsion chez l’individu qui l’éprouve et qui après l’avoir éprouvé et devenu conscient, ne s’en souviendra pas.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera l’aimance et l’amour.
