Le caractère génital est une utopie, un but à atteindre que l’on atteint jamais ou partiellement dans certains domaines (Approche de la génitalité, Freud et Laforgue 1920).
La prédominance génitale amène l’individu à accepter l’existence des rapports qu’engendre la vie. Elle oblige également à faire face à l’angoisse de castration d’abord, à l’angoisse de mort ensuite, à apprendre à supporter sans fuir et à de réaliser malgré elle.
Le génital arriverait donc à accepter, contrairement à ce qui se passe pour l’anal, la loi du coq, la loi de la jungle. En acceptant le risque de la mort pour se réaliser, il est obligé de renoncer à la croyance à la toute-puissance au même titre qu’à la croyance à l’immortalité.
Il va acquérir la connaissance de ses véritables forces et leurs limites en acceptant la mort et sa fin. Ayant liquidé la peur de la castration, il peut se passer du mécanisme de défense qui consiste à infliger la peur aux autres par peur de ses propres fantômes.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la génitalité.
