Prédominante chez la femme, l’hystérie peut se rencontrer dans les deux sexes et quel que soit l’âge. L’hystérie a des manifestations variées et l’hystérique a une sémiologie multiple et changeante. On pense souvent aux accidents paroxystiques, mais dans la réalité ce type de symptôme est rare. On a le plus souvent affaire à des symptômes psychiques : séduction, avidité affective, érotisation des relations, fuites ou amnésie.
Dans l’hystérie, les conflits psychiques inconscients s’expriment symboliquement en des symptômes corporels et/ou psychiques. Pour Juan-David Nasio, » le sujet hystérique érotise une expression humaine quelle qu’elle soit, alors que par elle-même, intimement, elle n’était pas de nature sexuelle ».
Polymorphisme des symptômes, l’hystérie peut prendre deux formes :
- La conversion somatique, dont les symptômes peuvent être associés et durables.
- Une forme dissociative centrée sur la rupture de l’unité psychologique du sujet, celui-ci fonctionnant comme s’il était constitué de différentes parties.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.