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Extrait d’un cas clinique sur l’hypocondrie

Le patient analysé est le dernier d’une fratrie de cinq enfants. Il est proche de ses frères, en particulier de celui qui le précède. Le couple de ses parents formerait un couple de ”vieux compagnons de route”. Il est en colère contre son père, qui serait égoïste avec sa mère. Il privilégie ses propres loisirs à ceux de sa famille. Ils sont très croyants et pratiquants. Le père était assez distant quand ils étaient enfants, et il a été violent une fois, ce qui amplifie la mauvaise image que le patient a envers son père. Sa maman est quant à elle un peu froide, alors qu’elle était plus avenante lorsqu’il était enfant : elle serait plus à l’aise avec les petits.

Il a 13 ans, il avait peur de se faire enlever dans son sommeil. Ceci peut être expliqué par l’opération de sa mère, alors qu’il n’avait que 6 ans : ils ont été séparés. La séparation avec sa mère générait chez lui des pleurs jusqu’à ses 16 ans : ce qui est pathologique. Ce n’est pas des cauchemars, mais de l’anxiété.

Sa vie affective débute en seconde avec sa première petite copine. Elle lui semblait inatteignable, mais contre toute attente elle a fait le premier pas, il a ensuite été fou amoureux d’elle. Cette dernière l’a enfin quitté : il a beaucoup souffert de cette nouvelle séparation (cf. la séparation d’avec sa mère). Au fur et à mesure que la thérapie avance, il avoue qu’il n’est pas à 100 % avec sa copine actuelle.

La sémiologie du patient : on observe une obsession phobique de l’AVC avec malgré tout une conscience critique (c’est un trouble du mécanisme de la pensée). Il y a également une inhibition concernant sa copine actuelle, une fixation concernant son ancienne relation amoureuse, une anxiété de séparation (trouble de l’humeur), et des troubles du comportement et des conduites (TOC). Il a une personnalité obsessionnelle et évite toutes les activités sociales. Il n’y a par ailleurs pas d’hystérie, car il n’y a pas de troubles de la vision associé.

L’anamnèse doit être très factuelle : l’information “il est en couple depuis trois ans” peut y figurer, tandis que dans la psychogenèse, le thérapeute peut inscrire que : “sa relation de couple se passe bien”.

L’intégralité du cas clinique est disponible pour tout stagiaire adhérant à la communauté EFPP.