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L’expérience subjective du vide

Un soi normal, intégré, et par conséquent concevoir les autres de façon intégrée (représentations d’objets intégrés), garantissent un sentiment de continuité au cours du temps quelles que soient les circonstances.

Ils garantissent aussi les sentiments d’appartenance à un réseau de relations humaines qui rend la vie pleine de sens. Ils garantissent le  »sentiment de soi » que nous considérons comme admis et qui normalement n’est menacé que dans les situations de traumatismes psychologiques les plus extrêmes et inhabituelles, ou dans les situations vitales.

Jacobson a remarqué que ce sentiment de soi qui dérive de la conscience, chez l’individu, d’un soi intégré, devait être distingué de  »l’estime de soi » ou du  »respect de soi » qui dépend de l’investissement de ce soi intégré.

Lorsque pour diverses raisons, la relation normale entre le soi et le monde interne des objets est menacée, et qu’apparaît quelque chose comme un abandon interne du soi par les objets internes ou une perte de ceux-ci, il se produit des expériences subjectives pathologiques douloureuses et très perturbantes.

La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera l’expérience subjective du vide.