Il y a une différence entre un diagnostic différentiel et un pronostic. En clinique, le différentiel ne se pose pas tant avec les névroses qu’avec les états psychotiques encore compensés.
Pour les premiers, la multiplicité des symptômes présents, leur inefficacité dynamique, leur variabilité, l’existence d’affects chaotiques ou contradictoires, l’importance du vide et de l’ennui, tous ces traits ou du moins l’un d’entre eux attirent l’attention du thérapeute et doivent faire évoquer la possibilité d’un état limite sous-jacent.
Il importe alors qu’avant de s’engager dans la relation thérapeutique d’inspiration analytique, ou dans une analyse proprement dite, que le thérapeute en connaisse tous les aléas possibles.
En revanche la distinction entre organisation limite et états psychotiques n’est pas toujours aisée, distinction pourtant essentielle. Kernberg propose une technique d’investigation dynamique permettant, selon lui, de distinguer patient psychotique et patient limite.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.