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L’érection est un réflexe

Le phénomène d’érection est un réflexe qui appartient au système nerveux involontaire et autonome. Il y a donc un passage de l’influx nerveux par la moelle épinière, mais les informations ne montent pas jusqu’au cerveau. Seule l’excitation peut créer l’érection. Cette dernière n’est ainsi pas une contraction, mais une dilatation : elle dépend du système nerveux de la relaxation, aussi appelé le système parasympathique. La dilatation des vaisseaux du corps caverneux va augmenter le débit de sang, augmenter le volume du pénis, qui, lorsqu’il aura atteint sa limite d’extensibilité, va prendre en pression et par là même gagner en rigidité. 

La desérection se fait en deux phases : une partie rapide puis plus lente. La phase réfractaire arrive ensuite, ce qui est le moment où il n’y a plus de possibilité d’érection chez l’homme. La durée de cette phase dépend d’un homme à un autre. Les hommes de la vingtaine décrivent ne pas avoir de phase réfractaire, ce qui permet aux hommes sujets à l’éjaculation rapide de pouvoir enchaîner sur une autre érection. 

L’éjaculation se fait en deux temps. Elle débute par l’accumulation de toutes les substances (le stockage des spermatozoïdes et du mucus n’existe pas). On observe un rassemblement de toutes les sécrétions dans l’urètre, avant que celle-ci soit éjectée lors de l’éjaculation. Le liquide séminal est composé d’eau, de fructose, de protéines, des phosphatases acides et du zinc, et de la carnitine qui contient de l’épididyme. 

Certains hommes qui ont une trop grosse prostate vont être gênés pour uriner, ce qui est possiblement pris en charge pour la réduire. Cela arrive plus tard dans la vie de l’homme, vers 50 ans. Alors que l’érection est sous la voie parasympathique, l’éjaculation sera sous la direction de la voie orthosympathique.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de praticien en sexothérapie.