On observe l’anatomie avec des coupes sagittales. Les testicules fabriquent la testostérone, c’est donc un organe avec une fonction endocrine. Ils sont également exocrines, en fabriquant les spermatozoïdes. Les spermatides se transforment en spermatozoïdes, et ces derniers sont éliminés s’il n’y a pas d’éjaculation. Les canaux déférents passant au-dessus de la vessie, ils remontent dans l’abdomen. Partant de l’épididyme, les spermatozoïdes suivent leur chemin jusqu’à l’urètre, où ils seront libérés au moment de l’éjaculation.
Le mucus est quant à lui sécrété par les glandes de Cooper, à la suite de la montée de l’excitation. La verge est fixée au niveau du pénis par le ligament suspenseur de la verge. C’est une notion importante chez certains hommes qui réclament un allongement de la verge. S’il y a un intérêt d’opérer, le chirurgien doit faire attention à ce que le ligament soit suffisamment solide et fort pour ne pas que le pénis soit mouvant au moment de l’érection.
La verge est constituée de trois canaux : deux corps caverneux et un corps spongieux. Les vaisseaux sont quant à eux la veine dorsale de la verge et les artères. Le corps spongieux est sous le corps caverneux et il va avoir une fonction sensorielle et conductrice de l’urine et du sperme. Les corps caverneux, insérés en arrière de l’os du bassin, sont à l’origine de l’érection. Ils sont entourés d’une membrane semi rigide extensible quand l’érection commence, puis elle devient limitée quand le volume maximum est atteint. Une pression est alors générée par cette limitation : ceci provoque la rigidité. L’érection est donc un phénomène neurologique, vasculaire, avec une infime participation musculaire. En quoi est-il également un phénomène réflexe ?
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de sexothérapeute.
