A est un jeune homme qui approche la trentaine, il a un bon travail dont il est satisfait (au début des séances) avant d’assumer qu’il aimerait changer de voie car cela l’impacte trop. IL est en couple avec une femme depuis 3 ans, et tout se passe très bien. Depuis plusieurs mois, il développe une hypocondrie, en particulier envers les AVC. Il aimerait donc faire des IRM pour savoir s’il a un terrain à risque.
Tout a commencé il y a un an, alors qu’il faisait un stage de fin d’année dans une entreprise, et que sa tutrice de stage est tombée au sol en faisant une crise d’épilepsie. Il l’a vue en PLS, la bouche ouverte par les collègues pour ne pas qu’elle avale sa langue. Tout le reste de son stage s’est difficilement déroulé car il n’osait pas lui parler et il avait peur d’assister de nouveau à une crise d’épilepsie. Cet épisode a rappelé à A que son père faisait lui-même des crises de ce type, alors qu’il n’était pas épileptique. Sa maman a également été opérée du cerveau pour cause d’épilepsie. Il existe donc un environnement à visée “épileptique” autour du patient, ce qui pourrait expliquer ces angoisses et le handicap qu’elles génèrent.
Quelques mois avant la crise de sa tutrice de stage, il jouait au foot quand un de ses amis s’est pris un coup de genou avant de convulser. A la suite de cela, le patient a passé des vacances exceptionnelles, en toute détente, mais de retour au travail, l’angoisse est revenue. Il associe ainsi le regroupement de personnes à une crise et à de l’angoisse.
La suite de son anamnèse et de sa psychogenèse sera abordée dans un second article…
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi avec la formatrice, à tout stagiaire inscrit à la communauté EFPP.
