Sélectionner une page
Accueil 9 Criminaliste 9 Rentrer dans la tête d’un criminel

Rentrer dans la tête d’un criminel

Étudier la soudaineté des crimes peut permettre d’anticiper de de prévenir des actes parfois irréversibles. En effet, après un crime, les uns et les autres diront sincèrement : « Je ne sais ce qui m’a pris tout à coup, je n’étais plus moi-même », comme pour soutenir l’idée défensive pour l’estime de soi, que cet acte odieux commis n’est pas révélateur de leur personnalité. Par cette formule, l’acte criminel est présenté par son auteur comme étant clivé du reste de son fonctionnement psychique.

Les praticiens de psychopathologie disposent d’un référentiel commun (une classification des troubles mentaux) permettant d’attribuer le nom d’une maladie mentale aux personnes présentant une combinaison de signes psychiques. Tel est le rôle du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), qui a été conçu par une équipe de psychiatres américains appartenant à l’APA (American Psychiatric Association). Sa première version date de 1958 et a été révisée depuis : nous en sommes actuellement eu DSM 5 (2023).

La formation de psychocriminologie proposée par l’EFPP, à distance, propose à ses stagiaires en psychocriminologie la possibilité d’étudier ce qui se passe dans la tête d’un criminel. A l’instar de la médecine, qui pose un diagnostic en fonction des symptômes que présentent le patient, la psychopathologie pose un diagnostic en fonction des symptômes que présentent le patient.