Pour accoucher de soi-même en toute sécurité, il est possible de suivre une thérapie personnelle : la psychothérapie. Le mot “thérapeutique” fait référence au curatif, au fait d’être serviable. En cas de souffrance psychologique, il peut être souhaitable d’être aidé par un thérapeute. Il guidera et étayera le cheminement et travail sur nous-même. Chaque partie de l’être humain, qui a été mise entre parenthèses, a le droit de renaître : c’est l’objectif de la psychothérapie personnelle. L’aspect transgénérationnel joue également un rôle majeur dans l’analyse personnelle de tout un chacun. Les DSM et CIM sont là en support de la psychothérapie.
Le psychanalyste n’est pas présent pour soigner le patient, mais pour faire émerger ce qui est inconscient chez lui : Lacan parle de “La Passe”. Le psychopraticien a également ses propres fonctions : il faudrait considérer tous les corps de métiers comme différents mais tout aussi importants. La psychanalyse veut analyser les traumatismes et trauma antérieurs à la période de latence. En l’occurrence, la mémoire cognitive est quasiment inexistante avant les 3 ans l’enfant. La difficulté réside donc dans cette question : « Comment être certain de l’interprétation d’un traumatisme survenu à cette période si la mémoire de l’événement n’est pas exacte ? »
Avant 3 ans, l’hippocampe n’est pas mature, mais la mémoire est principalement d’ordre corporel. La vie fœtale et précoce est analysable, il en ressort de ce fait beaucoup de données, et ce malgré une faible capacité de souvenirs. Comprendre le mécanisme du traumatisme est alors indispensable pour être en mesure d’analyser les signes spécifiques à chaque trauma. Ceci est ainsi étudié dans les détails au sein de l’EFPP.
