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L’abandon, fantasmes infantiles et conséquences filiales

On ne peut pas parler de développement personnel sans fantasme. Il y a le soi, la réalité et tous les mécanismes inconscients. L’esprit humain a une capacité à inventer et spéculer, qui a permis d’explorer l’inconscient fantasmatique. Si le fantasme existe, c’est pour une bonne raison. Actuellement, il est venu s’incarner et s’associer à la sexualité : c’est un biais de la compréhension de ce phénomène qui est extrêmement restrictif. Si on lit correctement Freud, on se rend compte qu’il ne dit pas que le fantasme est exclusivement sexuel, au contraire. Le fantasme précède la question de l’inconscient : castration, séduction … 

La théorie de l’attachement ne développe pas l’attachement de la même manière que l’anthropologie le fait. Cette notion est héritée d’un point de vue psychodynamique dans la société actuelle. De manière universelle, tout être humain essentialise l’abondance, le manque, l’attachement et l’origine. La réalité interne est tout ce qui est en mouvement dans la construction intime d’un individu, tandis que la réalité extérieure se suffit à elle-même : elle est plus autonome. Freud exprime le fantasme comme un écran de fumée, centré sur l’individu et animé par la pulsion sous-jacente et très contradictoire avec le principe de plaisir.

Si le sujet ne réussi pas à s’inscrire dans son environnement, il va révéler une pathologie mentale. Fantasmer une scène sexuelle ou l’amour reçu par les parents n’est pas plus probable, ni objectif, d’un côté ou de l’autre : ces fantasmes sont subjectifs.

Cette thématique est abordée lors du salon Psicologia, organisé à Aix en Provence, tous les ans, par l’EFPP.