La perception est un phénomène qui n’est pas objectif mais subjectif : ce n’est pas une reproduction parfaite de ce qui nous entoure. C’est une forme d’image de la réalité qui a été recalculée par notre cerveau, elle peut donc varier d’une personne à une autre. Plus précisément, c’est une fonction qui nous permet de faire l’expérience de l’environnement. Lorsque les organes sensoriels sont stimulés, cela conduit à une sensation analysée par les neurones du cerveau. La finalité de l’analyse est donc très subjective et spécifique à chaque être humain. Certaines informations prennent le dessus sur d’autres, qui sont, à leur tour, perdues. La perception est une expérience qui aboutit à la représentation subjective de la réalité.
Par exemple, une personne musophobe se souvient avoir vu des rats dans un local poubelle. A chaque fois qu’elle reviendra dans le même local, elle pensera voir de nouveau ce rat, ce qui révèle des appréhensions injustifiées. Elle voit ce qui n’existe pas.
La perception fait référence au bottom-up, où la sensation brute, puis elle génère une perception (représentation subjective de l’environnement) avant d’atteindre la cognition (pensées et connaissances). Dans la schizophrénie, le patient va entendre des voies, des phrases courtes et souvent négatives. Il ne pourra pas les faire se taire sans se boucher les oreilles. Ceci est également généré par la prise de substances comme les LSD. La réalité virtuelle est ainsi exploitée pour traiter les patients en psychothérapie.
Les psychoses, comme la schizophrénie, seront abordées par les formations certifiantes de l’EFPP. Il est primordial de savoir les reconnaître pour orienter les patients vers un professionnel de la santé mentale averti et autorisé à traiter ces pathologies.
