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Relation entre le psychisme et la génétique

Dans le cerveau, la mémoire est possible par l’influence de nombreux systèmes indépendants. Les différents types de mémoires sont la mémoire sensorielle (de l’ordre de la milliseconde), la mémoire immédiate stocke les informations de quelques secondes à plusieurs minutes, avec un maximum de stockage de 5 à 7 éléments (clusters formés eux même de sous éléments), et la mémoire de travail stocke l’information et la manipule pour réaliser des tâches de haut niveau (un administrateur central est à l’origine de tout ce mécanismes). Certaines informations stockées et manipulées peuvent ensuite rejoindre la mémoire à long terme. La mémoire épisodique fait aussi partie de la mémoire à long terme. La localisation de la mémoire de travail est sous tendue par plusieurs structures anatomiques comme le cortex frontal. 

Il est possible de faire un parallèle entre le cerveau, le psychisme et la génétique. De ce fait, de 0 à 3 ans, tout ce qui se passe est standardisé, comme si la phase était pulsionnelle. Si tel est le cas, la place de la génétique est très importante. Il est dès lors intéressant d’avoir un aperçu de cette phase là. De plus, dans la psychose, il existe une part importante de génétique. Enfin, l’humain a souvent eu l’habitude de considérer le psychisme comme immatériel, hors il n’en est rien. Derrière cette notion, il y a toute une biologie

Le génotype est le génome : ensemble des gènes qui sont à la fois spécifiques à l’espèce humaine et propres à chaque individu. A la création de l’organisme lors de la fécondation, il y a la production d’un génome unique. A partir de ce moment-là, le vécu de la personne entre en ligne de compte. Le phénotype étant l’expression de ces gènes au niveau biologique, la transcription de ces gènes a des conséquences sur tout l’organisme. Le psychisme n’échappe pas du tout à la génétique, il en fait partie intégrante.

Tous les stagiaires de l’EFPP ont accès des ressources en génétique, afin de faire des parallèles entre la génétique et la psychologie, ainsi comprendre les mécanismes sous-jacents de certaines maladies mentales.