Les névroses obsessionnelles constituent elles-mêmes parfois la »couverture fragile » d’une psychose latente. Abraham avait constaté que les intervalles entre deux crises maniaco-dépressives étaient souvent occupés par des manifestations obsessionnelles.
Pour Mélanie Klein, tout enfant traverse des épisodes psychotiques lors des premières situations d’angoisse : positions schizoparanoïdes, positions dépressives.
Dans « Inhibition, symptôme et angoisse », Sigmund Freud compare la phobie de l’Homme aux loups à celle du petit Hans, sans inscrire la première dans une structure prépsychotique. Il assigne à la peur d’être dévoré par le loup, substitut du père, le rôle d’une expression régressive du désir passif d’être comblé génitalement par le père. En somme, Sigmund Freud y voit une régression topique et non une véritable régression libidinale, temporelle.
Pour Mélanie Klein, il s’agit bel et bien d’une projection sur l’animal d’angoisse, des désirs sadiques-oraux, cannibaliques, qu’éprouve l’Homme aux loups à l’égard du pénis paternel.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la névrose.
