L’objet esthétique apporte une promesse et une semi-satisfaction des désirs. La satisfaction ni l’aboutissement ne peuvent être atteints, du fait que dans l’expérience esthétique, plus d’un désir cherche à s’exprimer et à se satisfaire.
L’effet esthétique consiste dans le fait que des désirs y sont provoqués, mais non satisfaits. Les expériences esthétiques sont inachevées, et même, ne sauraient être achevées.
Quand Schopenhauer dit que l’essence de l’esthétique est dans l’abolition de la volonté et de la tension, il a donc raison en partie. L’objet esthétique tire sa qualité de l’accumulation de l’énergie pulsionnelle.
Dans le plaisir esthétique, il y a un libre jeu des désirs et point de responsabilité consécutive. Mais il est certain que le plaisir esthétique est vide s’il ne vise pas, au-delà de lui-même, à une possibilité d’action dans la pleine responsabilité que toute action entraîne.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
