Toute réflexion sur la sexualité humaine conduit au désir. Bien des travaux ont été consacrés au cours de ces dernières années aux problèmes posés par le désir. Au-delà de leurs divergences qui sont bien souvent plus terminologiques que profondes, se révèle le besoin de faire du désir un phénomène psychique complexe à la hauteur de la mentalité humaine, pratiquement détaché de toute comparaison éthologique.
Il n’est pas dans nos propos de rappeler ces travaux, mais c’est riche de leur connaissance et du soutien qu’elle nous confère que nous abordons ce difficile cheminement que suit le désir humain. On retrouve dans l’usage commun du terme désir, la même généralité, la même imprécision qui se retrouve dans cet autre terme étroitement lié à lui, celui de la jalousie.
On est la proie du désir comme on l’est de la jalousie, on désire quelqu’un ou quelque chose, bien qu’en même temps, le désir désigne autant un état qu’une aspiration. De la même façon, on laisse fréquemment une marge d’imprécision entre le désir de posséder et le désir de jouir, de prendre du plaisir par l’intermédiaire d’un objet.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera le désir humain.