Un enfant qui vient faire une analyse va se moquer du divan, voire dessiner dessus. Pour autant, l’important est tout ce qui va permettre de faire diversion chez lui pour qu’il se confie sans filtre à l’analyste. Très souvent, les enfants vont vouloir aider les parents qui vont mal. Le plus complexe est quand les parents demandent des comptes sur ce qu’ont dit leurs enfants : il faut les rassurer sans leur dire ce qu’il s’est passé.
Il peut être particulier de recevoir un patient gratuitement, même si ses ressources financières ne le permettent pas. Le patient prend le risque de ne pas être suffisamment engagé pour que sa thérapie fonctionne et il arrive également qu’il pense à ce que le thérapeute lui demande quelque chose en échange, d’ordre sexuel ou non. Évidemment, les tarifs ne seront pas les mêmes à Monte Carlo qu’au Port à la Réunion. Le simple fait de payer sa consultation donne enfin de l’importance au patient : les victimes d’attentat y voient un changement de statut et prennent le contrôle sur leur situation.
La prise de note n’est pas recommandée par Freud, car ça orienterait le regard du patient sur autre chose que son for intérieur. Le travail sera de ce fait moins profond. La cure est vectorisée par l’analysant et la fin de l’analyse est initiée par son début. L’objectif principal du thérapeute sera dès lors d’accompagner son patient et de se réjouir de son mieux-être.
Ces anecdotes sur la pratique psychanalytique sont sources de nombreuses interrogations chez les futurs psychopraticiens. C’est la raison pour laquelle l’EFPP y répond.