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Le masochisme moral fait écho à l’angoisse de castration. Cette tendance à accumuler les échecs aurait pour cause une frustration affective orale, réelle ou imaginaire. Or, l’agressivité que l’individu a développée envers ses parents est volontairement retournée contre lui. Il s’agirait de ne pas prendre le risque d’être castré. C’est pourquoi la survenue d’échecs récurrents à l’âge adulte ravive parfois l’angoisse de castration infantile.

Le développement libidinal étant rythmé par les angoisses de séparation et de castration, le travail de l’enfant consiste à user de mécanismes de défense pour les contrer, et rétablir un équilibre psychique. La diversité génétique humaine implique néanmoins de grandes divergences quant à la gestion des angoisses de chacun. Malgré cette variabilité de réponse, il existe toutefois une seule et même recherche : l’homéostasie psychique.

Si l’on se base sur la notion de « normalité », l’angoisse doit se décliner à chaque étape du développement, en fonction du mode d’expression de la pulsion de vie. Il est néanmoins normal d’être angoissé en période de latence, car le Surmoi est fort, voire d’avoir un grand mal être à l’adolescence. En effet, il existe à cette période des modifications biologiques inévitables pour chaque être humain. La régression du cortex préfrontal, limitant la vision du passé, du présent, et de l’avenir, générerait ainsi beaucoup d’angoisse.

Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.