L’identification paternelle de la fille grâce au pénis introjecté se fonde sur cette première identification sadique réalisée par l’énurésie.
Dans ses plus anciens fantasmes masturbatoires, elle s’identifiait tour à tour à chacun de ses parents. Sa position féminine lui fait redouter le »mauvais » pénis paternel qu’elle a intériorisé. Cette crainte renforce son identification au père, en déclenchant le mécanisme de défense qui consiste à s’identifier à l’objet de son angoisse.
La possession imaginaire du pénis dérobé au père suscite un sentiment de toute-puissance qui redouble sa foi dans le pouvoir magiquement destructeur de ses excréments.
Sa haine et son sadisme envers la mère s’en trouvent accrus et elle se sert, dans ses fantasmes, du pénis paternel pour la détruire, tout en se vengeant de son père frustrateur et en se défendant contre l’angoisse, à la fois par son sentiment de toute-puissance et aussi par le pouvoir qu’elle exerce sur l’un et l’autre de ses parents.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.