Les différents retards, voire arrêts de la libido, prédisposent indéniablement à des régressions futures. Fixer à un stade du développement libidinal rend le sujet dépendant à un type prédominant de régression. Les régressions sont des rappels d’un état antérieur dépassé, mais au cours duquel l’individu a fixé. Le dépassement du stade prend ainsi la forme d’un échec partiel. Plus le retour au stade antérieur est important, plus la pathologie associée sera intense. De fait, toutes les fixations n’impliquent pas nécessairement de névroses, mais elles y contribuent.
Fixer à un stade du développement libidinal n’implique en aucun cas une impossibilité à passer au stade suivant. Il existe toutefois des exceptions pour les adultes psychotiques. De fait, il arrive que la régression soit si forte qu’elle bloque définitivement la libido et ne permette pas le dépassement du stade concerné. L’individu souffrant de psychose révèle de cette manière un développement libidinal équivalent à un enfant de 1 an.
Rappelons qu’un traumatisme est un événement vécu comme marquant par le sujet. Il se distingue toutefois du trauma : empreinte psychique que le traumatisme à laisser chez ce dernier. Les traumas sont ainsi réveillés par les difficultés que l’individu rencontrera au cours de sa vie. Leur impact dans le psychisme s’effectuera toutefois à des degrés différents. Il suffit parfois d’une parole pour générer un traumatisme. La gravité de l’acte traumatique n’est donc pas corrélée à l’impact qu’il peut avoir dans le psychisme de l’individu. Un viol peut de ce fait être vécu comme moins traumatisant que de « simples » attouchements sexuels.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
