L’autisme et le syndrome d’Asperger sont deux pathologies distinctes, bien que similaires sur certains aspects. Ces deux troubles appartiennent à la catégorie des troubles du spectre autistique. Avant le DSM-V, on parlait de TED (Troubles Envahissants de Développement). Cette partie a ensuite été modifiée. Et pour cause, l’autisme n’est pas lié à un traumatisme survenu à la petite enfance, en raison de l’angoisse de séparation. L’origine de l’autisme serait alors neurologique.
Sur le plan neurologique, les autistes perçoivent l’environnement très agressivement, les sensations au toucher sont source de douleur, tout comme les sons, qui seraient ressentis de manière décuplée. Leurs cognitions et cerveau seraient donc surstimulés, en les mettant dans un état de grandes souffrances. Source de nombreux débats, on a tendance à intégrer l’autisme aux psychoses.
Le symptôme dominant de l’autisme réside dans les interactions sociales car l’individu n’entre pas en interaction, et ne met pas non plus en place la réciprocité dans son rapport à l’autre. Cette réciprocité peut aussi se retrouver dans le détournement des échanges non verbaux. L’environnement est ressenti avec tant d’agressivité, qu’il l’empêche d’interagir avec les autres.
Le deuxième critère concerne les comportements restreints et répétitifs. Il va s’intéresser à des éléments un peu étonnants, qui n’intéressent normalement pas les enfants. Il va avoir des comportements stéréotypés, comme des balancements. Par exemple, l’écholalie est le fait de répéter ce que les autres disent. Les rituels viennent ainsi rassurer l’enfant et diminuer son angoisse.
Les symptômes sont présents dès les âges les plus précoces de l’enfant, et ont des conséquences sur la socialisation, le développement scolaire, et l’affect. Il va de surcroît être mis à l’écart du fait de ses rituels.
Dans l’autisme, il existe un retard mental, et un QI inférieur à 85 : il y a un déficit intellectuel. L’Asperger présente les mêmes symptômes, mais son QI est normal voire supérieur. Un test de QI effectué pendant l’enfance peut varier, mais de manière infime et subtile : le diagnostic adulte sera le même que celui posé chez l’enfant. Les Asperger ont des déficits sociaux, alors que leur mémoire photographique est hors-norme. Pour traiter l’autisme, il existe des techniques en vue de faire apprendre les codes sociaux et faciliter leur interaction avec les autres.
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.
