Le cerveau et la psychologie ne sont pas scientifiquement observables et vérifiables. Ainsi, pour savoir ce qu’est la cure, il faut rencontrer un analyste. de plus, pour ne pas être induit en erreur ou éviter d’avoir des reproches, le thérapeute informera le patient “que l’analyse peut être très longue”.
Refuser un patient n’est pas anodin. Il est possible qu’un thérapeute regrette de ne pas avoir reçu un patient, même si les propos tenus par ce dernier étaient difficiles à accepter. L’analyste peut tout autant être mal à l’aise, lorsque le patient quitte le cabinet en disant qu’il se suicidera avant la prochaine la séance. Il est de cette manière opportun de conseiller un psychiatre, lorsque les pathologies ne sont plus du ressort du praticien en psychothérapie ou psychanalyste.
Au début de l’analyse, tous les patients sont contents : c’est plutôt facile. Après, la confrontation avec soi-même arrive. La résistance est impossible à éviter car vous découvrirez des choses très importantes qui vont changer notre vie, mais qui sont terrifiantes à conscientiser.
La psychanalyse est une enquête policière. L’analysant n’est pas dans sa fonction lorsqu’il est hors de son cabinet. Or, le cadre et le dispositif sont primordiaux : le contexte du cabinet est très important. Fréquenter un analyste n’est pas dangereux, car il convient de comprendre que l’analyste ne travaille que lorsqu’il est payé. La psychanalyse nécessite un cadre, ce qui va permettre de savoir si l’analysant joue avec ce cadre, et à tendance à tester les limites.
La formation certifiante de psychanalyse, de l’EFPP, vous donne toutes les clés en main pour recevoir une patientèle et ainsi mener une psychanalyse de bout à bout.