Les colères se manifestent par des pleurs, sans raison, par des roulades au sol, par des NON incessants… Tout est sujet de discorde, et les punitions s’enchaînent.
Matériellement, les enfants de 15 mois ne sont pas capables de faire des caprices, car ce sont des éléments de langage.
Deux jumeaux n’ont de ce fait pas tous la même façon d’agir, même s’ils ont partagé le même contexte pendant toute la grossesse et même après l’accouchement.
Tous les enfants connaîtront des phases de ce type, simplement, la durée peut diverger d’un individu à un autre.
Les enfants ont besoin d’un cadre, et de rituels, car il est épuisant pour eux d’avoir sans cesse de nombreuses expériences. Mentalement, l’assimilation de nouvelles informations peut les submerger émotionnellement, ce qui explique la raison de certaines colères.
Les deux ans d’un enfant est une période compliquée. Les repas peuvent être très difficiles. Les crises et cris ne laissent aucun répit aux parents. La chaise de colère est une alternative pour que l’enfant aille se calmer, pour exprimer ce que l’enfant ressent. L’heure tant redoutée de la sieste ne transige pas à la règle.
Les parents peuvent alors se demander s’il y a assez de règles, ou au contraire pas assez. Les doutes s’enchaînent, parfois sans réponse. Les parents essaient donc de mettre au niveau de l’enfant, en l’écoutant exprimer son mécontentement. En revanche, parfois c’est trop. Les parents culpabilisent de perdre leur sang froid alors qu’ils mettent tout en œuvre pour manipuler et faire diversion, dans le simple but d’adoucir et d’améliorer la situation.
Les parents se demandent également s’il est nécessaire de tout expliquer, et de donner l’habitude aux enfants d’avoir des justifications. Or, lorsqu’un enfant est en colère, il fonctionne avec le cerveau reptilien, et l’explication des parents (pourquoi je t’ai confisqué cet objet), ne sert malheureusement à rien : l’enfant ne l’entend pas.
Cette thématique est traitée par la formation d’aide à la parentalité de l’EFPP.
