La critique est humaine. Cela n’empêche qu’elle est, légitimement, difficilement tolérable pour certaines personnes. Avoir un surmoi sur-développé n’aide en rien dans cette acceptation. Comment adoucir le critique ?
Tout d’abord, il paraît intéressant de rappeler une vérité universelle : « C’est en se trompant que l’on apprend ». Il est donc important de savoir tirer profit des vraies critiques reçues. Dans l’ensemble, on retrouve trois cas de figure dans la société humaine :
1) Les vraies critiques : justifiées.
2) Les fausses critiques : non justifiées et qui reposent sur des arguments fallacieux.
3) Les critiques vagues : elle peut être résolue en demandant à la personne de préciser ses pensées, et deviendra alors une vraie ou une fausse critique.
Face aux critiques, nous réagissons souvent de manière émotive. La priorité est de gérer l’émotion. Lorsque l’on sent l’émotion venir, il convient de démarrez immédiatement, la relaxation respiratoire et l’analyse de la position de l’autre.
Il existe pour cela quelques généralités à préciser à son patient :
- « Écoutez le plus attentivement possible et faites le tri entre ce que vous pensez être vrai, et ce que vous pensez être faux ».
- « Faites bien attention à vos propres expressions non verbales ».
- « Restez le plus neutre possible ».
- « Ne déclenchez pas des gestes agressifs ».
- « Ne haussez pas la voix ».
- « Restez calme car cela peut au contraire déstabiliser votre interlocuteur ».
- « Écoutez en priorité en quoi l’autre peut avoir raison, quelle est sa position, quelles sont ses raisons ? ».
- « Ne faites pas d’interprétation personnelle ».
- « Restez centré sur ce qui a été exprimé par l’autre ».
- Ne paraissez pas ironique ou agressif ».
- « Ne tentez pas de ridiculiser l’autre ».
- « Ne minimisez pas la critique ».
- « Ne tentez pas de l’exagérer non plus ».
- « Ne contre-attaquez pas agressivement ».
Le praticien donne dès lors à son patient, les outils pour comprendre comment il peut répondre dans le cas d’une une vraie critique. La méthode reprend plusieurs principes dont « l’affirmation de soi« . Par ailleurs, lorsqu’il reçoit une fausse critique, il est inutile de se défendre d’emblée, il suffit tout d’abord de rétablir la vérité et les faits.
Malgré son caractère désagréable, la critique peut être reçue avec plus de douceur lorsque les principes précédents sont connus et mis en œuvre. Donner les clés nécessaires à cela est du ressort de tout praticien formé par l’EFPP.
