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Comment répondre aux moqueries et aux insultes ?

Savoir répondre à une moquerie peut paraître un exercice difficile pour certains, mais c’est un jeu d’esprit qui s’acquiert relativement facilement une fois que l’on en comprend les techniques. Lesquelles sont-elles ?

Voici quelques stratégies intéressantes à adopter pour répondre à des moqueries :

1) Autodérision : exagérer la moquerie sur soi-même comme un miroir déformant L’autodérision représente la méthode la plus simple et la plus facile lorsqu’une moquerie vous prend par surprise. Elle est donc à privilégier si vous êtes pris de court par une moquerie vous concernant. Quand on ne sait que répondre à l’interlocuteur qui tente de plaisanter à votre sujet, il suffit de reprendre sa moquerie en l’exagérant ou en la caricaturant avec humour ou fantaisie. L’interlocuteur est souvent décontenancé, ne dit plus rien ou change de sujet après un instant. De plus, elle montre que vous ne vous prenez pas trop au sérieux ce qui demeure la clé pour garder un esprit curieux et ouvert.

2) Décalage, l’incongruité : une autre méthode simple consiste à répondre de manière incongrue, absurde, décalée ou à côté du sujet. Par exemple, « Tu as l’air ridicule avec tes fringues » peut donner suite à un retour sans aucun rapport tel que « Oui, justement j’ai vu qu’il y avait des mouettes sur le port. Magnifique oiseau, hein ? Mais je préfère les perroquets cela dit. Les bleus en particulier, et toi ? ». Alors que la personne ne parlait pas du tout de cela, cette réponse incongrue de la part du patient, va déstabiliser et bloquer son interlocuteur qui perd l’effet recherché : celui de blesser ou de rabaisser.

3) Réciprocité : Réponse avec une autre moquerie bien placée ou avec ironie. Elle demande de la repartie, car alors la réponse doit être adaptée et incisive à l’endroit de l’interlocuteur. Il s’agit souvent de laisser libre court à votre imagination, pour rétorquer correctement et y injecter un brin de vérité.

Pour que les réactions face aux moqueries soient plus rapides et plus spontanées, il est possible de s’entraîner avec des membre de l’entourage, ou avec le praticien à l’origine des conseils cités ci-dessus. Un bon thérapeute soit doit d’avoir plusieurs cordes à son arc pour aider son patient, même si ce n’est pas son sujet de prédilection. Les formations certifiantes et complémentaires de l’EFPP donnent accès à de nombreuses connaissances et compétences, aussi diversifiées les unes des autres, et avec un grand intérêt psychothérapeutique.