D’après les idées de Wilfred Ruprecht Bion, pour que l’analysant puisse tolérer l’angoisse de séparation et introjecter cette fonction, il est indispensable qu’il ait eu l’expérience d’un psychanalyste qui puisse le comprendre, le contenir.
Il s’agit que l’analyste reçoive l’identification projective et sache l’utiliser. Prenons l’exemple d’un analysant qui arrive en retard et laisse attendre l’analyste : si l’analyste est capable d’écouter la valeur de communication de ce retard et d’interpréter tout ce que l’analysant croit que l’analyste a ressenti pendant son absence, il permet à l’analysant à son tour d’introjecter un analyste capable de tolérer l’angoisse et de l’élaborer.
Wilfred Rupecht Bion a donné un développement original à la notion de l’identification projective introduite par Mélanie Klein (1946) en l’enrichissant d’une nouvelle signification.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
