Dans la majorité des cas névrotiques et dans la plupart des reformations caractérielles, nous assistons à un phénomène particulier : le refoulement échoue, le sentiment de culpabilité s’accroit et dans certaines circonstances, il se charge d’intensité affective qui se joint à celle des pulsions refoulées.
Même si le symptôme a le caractère d’une gratification substitutive, il ne suffit pas à satisfaire l’individu. En termes analytiques, cette situation s’explique simplement. Les sentiments de culpabilité ne se rapportent pas à une action concrète mais bien au danger de la tentation, danger perçu au niveau endo-psychique et ils s’accroissent parallèlement à ce danger.
L’accumulation de la libido renforce la tentation »pulsionnelle » inconsciente et le sentiment de culpabilité qui en résulte est plus intense que celui qui dérive d’une gratification effective de la pulsion. La tentation, et l’angoisse qui s’y rattache, ainsi que le sentiment de culpabilité, se font de plus en plus urgent et impétueux.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.