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Disposition névrotique à l’angoisse

Tous les enfants ne manifestent pas l’angoisse de la même manière, l’intensité est spécifique à chacun. Tous ceux qui manifestent de l’angoisse face à des objets ou des situations sont potentiellement des futurs névrosés. La disposition névrotique se traduit donc par un penchant accentué à l’angoisse réelle. 

L’état d’angoisse apparaît comme un état primaire : on arrive à la conclusion que l’enfant et futur adulte éprouve de l’angoisse devant la hauteur de leur libido. L’angoisse avec laquelle l’enfant arrive au monde s’intensifie à chaque fois que le sujet ne peut pas donner une suite favorable, par passage à l’acte de sa libido. L’origine de la manifestation d’angoisse est donc endogène. 

On associe l’angoisse, au Surmoi, au refoulement et à la culpabilité. Si on a une des quatre variables, on a indéniablement les trois autres. C’est la conscience de sa propre faiblesse, de son impuissance et de sa propre valeur qui est la cause de la névrose. 

La phrase clé est : « Suis-je capable de ? » (sous entendu de passer à l’acte, comme de résister à ses pulsions). Le moment de la naissance vient réveiller cette angoisse de manière inégale entre les enfants, il y a de fait un mélange des dispositions innées entre un individu et un autre.

Une personne angoissée rencontrera des difficultés avec la notion de deuil. Sachant qu’elle est associée à la perte de l’objet maternel, tout ce qui est associé à la mort et au deuil sera également une source d’angoisse. Quand la mère accouche, c’est le même principe car elle perd son objet et ne se sent pas capable d’être une bonne mère.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.