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Disposition névrotique à l’angoisse : des craintes infantiles qui persistent

Otto Rank, à qui la psychanalyse est redevable de tant de belles études, a eu le mérite de faire ressortir nettement l’importance de la naissance, de la séparation d’avec la mère. Néanmoins il y a un rejet des conséquences qu’il tira de ce facteur au point de vue de la théorie des névroses et même de la thérapeutique psychanalytique. D’après lui, toutes les situations périlleuses ultérieures sont calquées sur cette première et terrible expérience : la naissance.

En étudiant les situations périlleuses, il faut constater qu’à chaque période de l’évolution correspond une angoisse qui lui est propre. Le danger de l’abandon psychique coïncide avec le tout premier éveil du Moi, le danger de perdre l’objet ou l’amour coïncide avec le manque d’indépendance qui caractérise la première enfance, le danger de castration coïncide avec la phase phallique et enfin la peur du Surmoi, qui elle occupe une place particulière, coïncide avec la période de latence.

Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.