Le problème des névroses traumatiques avait déjà fait l’objet de communications fort intéressantes de Karl Abraham, Sandor ferenczi, Ernest Jones et Ernst Simmel lors du congrès international de psychanalyse, lorsque Sigmund Freud le reprit en 1920 dans un contexte plus vaste.
Celui-ci voit dans les névroses traumatiques la conséquence d’une explosion pulsionnelle brisant sur une large étendue le pare-excitations qui constitue la fonction principale de notre appareil psychique. Il souligne que le déclenchement des névroses traumatiques ne dépend pas seulement de l’intensité de l’excitation venant frapper cette barrière, car la tolérance relative du Moi joue également un rôle déterminant à cet égard.
Si celle-ci est très faible, l’appareil psychique éprouvera davantage de difficulté à faire face à un afflux soudain d’énergie. L’ébranlement provoqué par l’effraction du pare-excitations sera alors plus violent que lorsque l’énergie et le pouvoir de liaison du moi sont plus grands.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera l’effroi et les névroses traumatiques.