La jalousie appartient aux états d’affect que l’on est en droit de qualifier de normaux. Là où elle semble manquer dans le caractère et le comportement d’un être humain, il est justifié de conclure qu’elle a succombé à un fort refoulement et joue de ce fait dans la vie d’âme inconsciente un rôle d’autant plus grand.
Les cas de jalousie anormalement renforcée auxquels l’analyse se trouve avoir affaire s’avèrent triplement stratifiés. Les trois strates ou stades de la jalousie méritent les noms de jalousie concurrentielle ou normale, projetée, et délirante.
De la jalousie normale, il y a analytiquement peu à dire. Il est facile de voir qu’elle se compose essentiellement du deuil, de la douleur concernant l’objet d’amour cru perdu et de l’atteinte narcissique, pour autant que celle-ci se laisse séparer du reste, et en outre de sentiments hostiles envers le rival préféré, et d’un apport plus ou moins grand d’autocritique qui veut rendre le Moi propre responsable de la perte d’amour.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.