Il est d’une grande importance pour le développement de l’enfant qu’il ait connu au cours de ses premières années un personnage secourable, autre que ses parents, susceptible de lui apporter le soutien de la réalité contre ses craintes fantasmatiques.
En raison du clivage bonne et mauvaise mère, bon et mauvais père, le mauvais parent repousse l’enfant ou attire sa haine, tandis que le bon parent devient l’objet de ses tendances réparatrices envers les imagos parentales victimes de ses fantasmes sadiques.
Mais l’intensité de son angoisse ou les conditions de la réalité s’opposent parfois à la constitution de bonnes imagos à partir des objets œdipiens. D’autres membres bienveillants de l’entourage, une nurse, un frère, un oncle, une tante peuvent alors remplacer la bonne mère ou le bon père.
Ainsi l’enfant est-il en mesure d’exprimer et de reporter sur un objet d’amour, les sentiments positifs qu’inhibait une crainte excessive des objets œdipiens.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
