Le premier facteurs d’influence de la construction de l’intelligence est traité par l’EFPP, dans cet article.
Avec les stimulations que le bébé reçoit de la part de son entourage, il existe une stimulation de l’aspect cognitif, mais aussi de l’affectif. La transmission sociale va stimuler l’intelligence de l’enfant mais va aussi générer des conséquences sur son affectivité. Elle crée le lien et le moteur nécessaire à l’enfant pour faire plaisir et bénéficier de l’attention de ses parents.
La cognition correspond à l’intelligence. L’être humain adapte son environnement et ses schèmes comme c’est le cas avec les constructions de maisons, la création de lumière pour vivre la nuit etc…
La transmission sociale est possible grâce à la stimulation intellectuelle et les liens affectifs.
Quand le nourrisson n’a aucun déficit biologique et neurologique, mais qu’il a révèle un retard dans son développement, il y a une suspicion de défaillance quant à sa transmission sociale? Parfois inhibée, l’environnement de l’enfant ne lui a pas donné l’affection nécessaire à la motivation envers les apprentissages. Plus le bébé a de l’attention, plus il aura envie de continuer ses apprentissages : l’objectif est d’interagir avec l’adulte.
Du point de vue des facteurs endogènes, l’équilibration dépend clairement de l’enfant et de ses facultés, motivations, et personnalité. Il n’y a donc pas qu’un déterminant environnemental, mais aussi une influence de la personnalité (sensibilité à percevoir les événements). Les deux interagissent de concert pour se retrouver dans l’inconscient.
L’assimilation est le fait d’intégrer un objet à un schème qui existe déjà (par exemple, le bébé habitué à sucer le sein de sa mère à qui on va présenter un biberon va devoir faire évoluer son schème pour pouvoir l’adapter à la succion du biberon).
Les phénomènes d’habituation restent constants, alors que l’adaptation est spécifique à chacun des stimuli. Il y a une accommodation quand le schème doit évoluer. Le bébé va assimiler le biberon au sein, et donc s’adapter à un objet nouveau. La succion deviendra la mastication et l’accumulation de tous les événements similaires mènera à des étapes successives. Le schème de la mastication sera acquis par l’enfant et assimilé à un nouvel objet par processus d’accommodation.