On parle de fixation de la libido lorsque celle-ci s’attarde à l’un des stades (anal, oral, phallique, voire prénatal) du développement psychosexuel.
Au cours de sa longue maturation, la libido peut être retardée ou arrêté par différents évènements de la vie de l’enfant : perte d’un parent aimé, carence affective précoce, sevrage trop tôt, allaitement exagérément prolongé.
Cette fixation prépare des positions vers lesquelles le sujet sera tenté de régresser lorsque dans son existence ultérieure il se heurtera à des difficultés qui lui paraîtront insurmontables.
Exemple :
L’écolier en butte aux brimades de ses camarades pourra se remettre à sucer son pouce, mouiller son lit ou à parler comme un bébé, recréant ainsi les conditions d’un passé proche sécurisant dont il a la nostalgie.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), aborde ainsi les processus de fixation et régression dans l’approche de la génitalité.