Le stade phallique est concomitant au complexe d’œdipe. Après 3 ans, l’enfant entre dans un nouveau stade, et ce, jusqu’à ces 7 ans. Cette période est initiée et provoquée par une poussée hormonale (l’origine est donc physiologique). Cette poussée est très différente entre le garçon et la fille. Pour autant, pour l’un comme pour l’autre, elle est loin d’être anodine. On parle même d’une sexualité proche de celle de l’âge adulte. De ce fait, dès 3 ans, l’enfant révèle une attirance avec le parent de sexe opposé et un curieux intérêt envers ses zones génitales : l’enfant se découvre autrement.
Le stade génital, chez l’adulte, est ainsi déterminé par les fixations orales et anales, elles-mêmes survenues au cours des deux premiers stades. Les régressions, observables chez l’adulte, sont tout autant liées à ces premiers stades du développement libidinal. S’il y a une fixation, c’est que la phase traversée l’a été avec des difficultés : il y a donc eu soit un manque, soit un excès. Il y aura ensuite une régression. Le sujet va sans arrêt se référer à la période de fixation pour régresser, avec des comportements typiques et spécifiques. Par exemple, un adulte angoissé qui mange anormalement ou pathologiquement (TCA) révélera une fixation orale, alors que celui qui sera constamment sous contrôle sera révélateur d’une fixation anale). Troisième exemple, un adulte qui fume, recherchant le moment de la succion, il exprimera à son tour le même type de fixation que pour les troubles des conduites alimentaires, le tabagisme est donc une régression orale. Ainsi, la domination, l’inhibition, la digestion, l’avarice, la générosité excessive … seront des fixations anales.
Cette thématique est abordée par la formation de psychanalyse, proposée par l’EFPP, depuis Aix en Provence. La rediffusion des cours directs est disponible sur la plateforme EFPP Campus, dans la rubrique associée. Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les visioconférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
