À partir des travaux de Mélanie Klein sur les relations d’objets précoces, Herbert Rosenfeld explore l’identification projective et la structure narcissique. Ces concepts jouent un rôle clé dans la psychopathologie, notamment chez les individus présentant des troubles narcissiques.
Comprendre l’identification projective
L’identification projective est un mécanisme de défense. Un individu projette ses propres sentiments, désirs ou angoisses sur une autre personne. Ce mécanisme aide particulièrement ceux qui ont une structure narcissique à faire face à des émotions difficiles comme la séparation et le rejet. En manipulant les objets, ces individus créent des relations dysfonctionnelles.
La structure narcissique en psychanalyse
Rosenfeld définit une structure narcissique de la personnalité. Il distingue deux types de narcissisme : le narcissisme libidinal, considéré comme sain, et le narcissisme destructeur, qui entraîne des comportements nuisibles pour soi et les autres.
En 1947, Rosenfeld a analysé un cas de psychose traité par une méthode purement psychanalytique. Il a montré comment une analysante utilisait l’identification projective pour se défendre contre ses angoisses. La séparation pendant les vacances et la peur de la fin de l’analyse résonnaient fortement chez elle.
Importance de la formation en psychanalyse
Ce sujet, essentiel pour comprendre les troubles narcissiques, se retrouve dans la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de l’E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP). Les participants peuvent suivre cette formation en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
Conclusion
En somme, l’analyse de l’identification projective et de la structure narcissique par Herbert Rosenfeld éclaire les mécanismes psychologiques derrière les troubles de la personnalité. Pour approfondir ce sujet, participez à cette formation ou consultez des ressources supplémentaires.
Pour plus d’informations, consultez cet article sur comment reconnaître un pervers narcissique (PN).