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La crainte de séparation débouche sur de l’angoisse

La crainte de séparation est source d’angoisse chez l’enfant :

Il y a en lien direct entre l’apparition de l’angoisse chez l’enfant et le sentiment de l’absence d’une personne aimée. L’enfant n’a pas peur de l’obscurité, mais il est angoissée par l’absence de la personne, cette angoisse disparaît si cette personne se manifeste. L’angoisse naît donc à l’origine, de la libido non satisfaisante.

L’introjection de l’objet perdu :

À la suite d’une perte réelle d’objet ou de la perte d’un idéal (déception de la part d’une personne aimée), certaines personnes réagissent par un affect de deuil qui sera surmonté après un certain temps et d’autres sombrent dans un état dépressif. Pour Freud, le deuil normal se situe essentiellement au niveau conscient, le deuil pathologique se déroule au niveau inconscient.

Dans l’état dépressif, il y a une perte du Moi entraînée par la perte de l’objet, cela s’accompagne en outre d’auto accusation pouvant aller jusqu’à l’attente délirante d’un châtiment. L’auto accusation du mélancolique est en vérité une hétéro accusation dirigée contre la personne à l’origine de la perturbation dans les sentiments du patient. Ce retournement des reproches contre le sujet lui-même est rendue possible du fait que l’objet perdu, est à nouveau érigée dans le Moi qui se clive, une partie du Moi concernant le fantasme de l’objet perdu, l’autre devenant la partie critique (Clivage initiale, perte du sein).

Les conditions de ce mécanisme d’auto accusation :

1. Choix d’objet établi sur une base narcissique.
2. Régression au stade oral, cannibalique.

Donc lorsqu’un dépressif déclare : « je me déteste ». Il exprime en vérité : « je te déteste ».

Qu’en est-il du transfert en analyse ?

Cette thématique est traitée par l’EFPP.