Dans le cas de l’enfant qui ne veut pas manger, son état est un état de souffrance et de dépression. Il est plus près de la mort qu’un enfant en train de hurler.
Le Moi de cet enfant a l’expérience de la réalité de son état, de sa proximité de la mort, et du danger provenant des forces de la pulsion de mort agissant à l’intérieur de lui-même, et il sent son désemparement en face d’elles.
Son corps n’a pas suffisamment de vie pour rendre possible une décharge de la pulsion de mort vers l’extérieur, par exemple dans l’acte agressif de hurler. Ce désemparement en face des forces destructrices à l’intérieur constitue la situation de danger psychique, la plus grande que puisse connaître l’organisme humain.
Par extension, il faut considérer l’accroissement de la tension provenant des besoins contre lesquels on est impuissant et également à l’angoisse de castration.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
