L’intériorité est un retournement de soi, duquel naît un dialogue intérieur. S’exprime alors l’intime, l’instance moïque devenant un sujet pour soi. Le Moi se distingue du Je : là est toute la question de l’intériorité. Le Je serait une connaissance extrinsèque du monde, tandis que le Moi serait intrinsèque au sujet, et un haut lieu d’introspection et d’intimité.
Dans la pensée antique l’idée du Moi était absente, mais le monde intérieur attise néanmoins la curiosité des stoïciens. L’âme est même évoquée comme un principe intérieur et directeur, voire un guide. Par la suite, le Je devient Moi, d’où l’émergence de la notion de singularité et d’individualité. Le questionnement doit donc être interne plutôt qu’externe et collectif. La sincérité doit être une notion préexistante.
Enfin, lors de la crise de l’aristotélisme, une philosophie sur le Moi a été fixée. Nous l’appellerons “l’égologie”. Ensuite, l’idéalisme va construire, distinguer et remanier les différents versants du Moi, et ce jusqu’à la psychanalyse. En l’occurrence, cette formation est proposée par l’EFPP, en présentiel à Aix en Provence, ou à distance, grâce à la plateforme EFPP online. N’hésitez pas à demander de la documentation numérique par mail, à contact@efpp.pro .
