Simultanément, une absence dans la présence vient surprendre l’infant. Le manque dans l’Autre, qui introduit la privation, entre en synergie avec le manque de l’Autre. Ce traumatisme entraîne la perte de la foi en l’autre qui paraît alors sous la forme du »Nebenmensch ». La dichotomie intérieur/extérieur est transférée sur un Autre divisé dont une part pourra être négativée au lieu d’être expulsée, rejetée à l’extérieur.
Le complexe du Nebenmensch se sépare en deux parties :
- l’une s’impose par un appareil constant, das ding, ce qui est propre au Nebenmensch ayant imprimé des traces de jouissance et ne peut être retrouvé ailleurs.
- L’autre correspond à des propriétés variables, les »Vorstellugen » primitives. Cet autre est compris par un travail de souvenir par information venant du corps propre, cet élément est compréhensible à partir de l’image spéculaire renvoyée.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.