En 2004, la névrose était encore considérée comme une maladie de la personnalité. Elle ferait intervenir les émotions et des comportements inadéquats à la situation. La névrose, décrivant une affection de la sensibilité et de la motricité, a été de nombreuse fois remaniée. Mr Janet, psychiatre et neurologue, tout comme Freud, associe la névrose à l’angoisse. Actuellement, cette notion repose sur les symptômes et donc est étroitement liée aux manuels diagnostics tels que le DSM et la CIM. Tout comme la psychiatrie, la psychanalyse distingue psychose et névrose grâce aux causes symptomatologiques observables. Le symptôme serait dès lors un compromis entre le désir du sujet et l’interdit.
L’OMS définit la névrose comme étant la manifestation de troubles mentaux sans aucune cause organique. Le sujet serait donc lucide, et ne confondrait en aucun cas ses fantasmes avec la réalité extérieure. L’individu ne perdra pas le contact avec la réalité.
La notion d’anormalité est quant à elle relative, avec une norme de référence statistique. Elle s’établit avec une norme culturelle locale, et ne peut être généralisée. Il revient néanmoins compliqué de catégoriser certains syndromes qui touchent des cas isolés comme les migrants déshérités ou certaines zones géographiques restreintes.
La névrose est traitée par les formations de psychopraticien et de psychanalyse au sein de l’EFPP. Ces enseignements sont les fondements de la psychologie, et pourront servir de base pour initier d’autres formations et spécialisations telles que la thérapie de couple, la sexothérapie, la TCC, ou encore l’analyse transactionnelle.