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La perspective kleinienne du phantasme

S’il constitue dans la perspective kleinienne le langage fondamental des pulsions, le fantasme est soumis comme tel au principe du plaisir et obéit aux caractéristiques du processus primaire qui régissent toutes les productions de l’inconscient.

Les phantasmes infantiles reflètent la nature non évoluée, polymorphe, libidinale et destructrice des motions pulsionnelles infantiles. Les phantasmes relatifs aux objets internalisés ne sont pas coordonnés, ils sont pleins de contradictions et de changements d’un sentiment extrême à l’autre, et hautement instable.

Les expériences du monde extérieur, des personnes réelles, sont assumées et continuées souvent avec de grandes distorsions sous l’emprise des nécessités pulsionnelles. Distinguer les phantasmes inconscients des motions pulsionnelles, c’est donc recourir à un artifice de description que seule cette dernière justifie.

Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.

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