Dans la psychose, la fuite initiale est suivie d’une phase active, celle de la reconstruction. Dans la névrose, l’obéissance immédiate est suivie, après coup, d’une tentative de fuite. Ou encore la névrose ne dénie pas la réalité, elle ne veut seulement ne rien de savoir d’elle, la psychose, elle, la dénie et cherche à la remplacer.
Nous appellerons »normal » un comportement qui réunit certains traits des deux réactions, qui comme la névrose, ne dénie pas la réalité mais s’efforce ensuite, comme la psychose, de la modifier.
Ce comportement a effectué un travail extérieur sur le monde extérieur et ne se contente pas, comme la psychose, de produire des modifications intérieures. Il n’est plus autoplastique mais alloplastique.
La refonte de la réalité porte dans la psychose sur les sentiments psychiques des précédentes relations à cette réalité, c’est à dire sur les traces mnésiques, les représentations et les jugements que jusqu’alors on avait obtenu d’elle et par lesquels elle était représentée dans la vie psychique.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la perte de réalité dans la névrose et dans la psychose.