Une jeune fille amoureuse de son beau-frère est perturbée, devant le lit de mort de sa sœur, par l’idée suivante : « maintenant il est libre et il peut l’épouser ».
Cette scène est aussitôt oubliée et du même coup est introduit le processus de régression qui conduit aux douleurs hystériques.
Mais ici, il est instructif de voir sur quelle voie la névrose tente de régler le conflit. Elle dévalorise la modification réelle en refoulant la revendication pulsionnelle dont il est question, à savoir l’amour pour le beau-frère.
La réaction psychotique aurait été de dévier le fait de la mort de la sœur.
Ce cas clinique est présenté par Hervé Madet en formation certifiante de psychopraticien à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP). Ce sujet permet de différencier et de comprendre la névrose et la psychose à travers la relation entre les instances du Moi et du Ҫa et de leur lien à la réalité.
