La mise en place de traitements médicamenteux pour traiter les troubles mentaux est parfois indispensable. Être formé au effets éventuels des médicaments est nécessaire pour comprendre certains comportements pathologiques et limiter leur impact en orientant le suivi psychothérapeutique.
La pharmacothérapie ne fait pas partie de la psychothérapie car elle repose sur un mécanisme chimique. Pour autant, il est toujours utile de connaitre ces principaux types de traitement prescrits dans la prise en charge des troubles mentaux. En outre, il est important de préciser qu’une association médicamenteuse et une psychothérapie est possible. Par ailleurs, seul un titulaire d’un doctorat de médecine peut ordonner un médicament psychotrope.
On retrouvera parmi ces traitements 5 catégories :
1. Les anxiolytiques et hypnotiques pour l’anxiété et l’insomnie :
▪ Valium (diazépam), Lexomyl (bromazépam), Lysanxia (Prazépam), Xanax (alprazolam), Tranxène (clorazépate), Seresta (oxazépam), Atarax, Propanolol.
2. Les antidépresseurs pour la dépression et l’anxiété :
▪ Zoloft (Sertraline), Effexor (venlafaxine), Prozac (Fluoxétine), Cymbalta (duloxétine), Humoryl (moclamine), Marsilid (iproniazide).
3. Les neuroleptiques pour les cas particuliers de dépression,d’anxiété et la psychose.
▪ Abilify (Aripiprazol), Risperdal (Risperidone), Olanzapine (Loxapac).
4. Les psychostimulants pour les troubles de l’attention avec hyperactivité ou la narcolepsie.▪ Il s’agit souvent d’amphétaminiques comme la Ritaline ou le Concerta.
5. Les thymorégulateurs pour les troubles bipolaires :
▪ Sel de Lithium, Dépakote.
En complément des prises médicamenteuses, il est important de proposer une thérapie de soutien au patient. C’est une forme simple de psychothérapie générique appliquée théoriquement par tout personnel soignant. L’objectif est d’écouter attentivement et de faire ressenti sa présence. Le soutien psychologique (présence, gestes physiques, suggestion de solution) doit par ailleurs s’associer à une empathie froide. Cette dernière consiste à comprendre les émotions et l’état d’esprit du patient sans s’impliquer émotionnellement de manière excessive ou délétère. La bienveillance doit être la plus neutre possible en faisant ressentir au patient son désir de l’aider.
Lorsque la suivi psychothérapeutique classique ne suffit pas, il est possible d’orienter la patientèle vers une psychothérapie adaptée de type TCC, réalité virtuelle, psychanalyse, EMDR, art-thérapie et hypnose. C’est pourquoi l’EFPP s’efforce de proposer une éventail de formations allant en ce sens.