L’argent est central dans la société humaine, car il apporte la motivation à assurer son bon fonctionnement. Il est aussi à l’origine des conflits, et dicte les principales décisions gouvernementales. Il lève les frustrations et attise les convoitises.
Le vol est quant à lui un acte répréhensible, en rapport avec l’argent. Par ailleurs, le gain n’est pas légitimé par la morale. Un préjudice est créé, car le voleur porte atteinte à la victime du vol, qu’elle soit psychique ou physique. Des violences physiques intenses peuvent mener au meurtre, la vie d’autrui est retirée volontairement, ce qui est de l’ordre du crime. Si le crime n’était pas sévèrement sanctionné, la pérennité de l’espèce humaine serait en danger.
Créer des interdits devient alors primordial. Les sanctions et réparations pour apporter une valeur de justice à l’organisation de la société humaine contribuent à préserver l’intérêt de l’Humanité, dont celui de l’espèce humaine.
Les notions d’inconscients individuels et collectifs prennent ici de l’importance. L’angoisse de mort est nécessaire à tout être humain, autant que la pulsion de vie. L’effet de groupe apporte alors la sensation que l’union fait la force. Les métiers de chacun organisent la société, tout comme les interdits de voler, de tuer, de violenter, de diffamer, de violer… La sanction revient donc aux transgresseurs, et la réparation aux victimes. Un équilibre est rétabli grâce à la sanction : c’est la justice. Les interdits figurent quant à eux dans les textes de loi.
La morale individuelle crée les lois alors que la justice régule l’équilibre sociétal. Dans ces enjeux macroscopiques, la « sanction pénale » a été créée par l’Homme pour dissuader de commettre une atteinte. Parmi elles, celle de l’incarcération a un enjeu supplémentaire à la dissuasion : celui d’éloigner les êtres considérés comme dangereux de la société afin de la protéger.
Et la réparation pour les victimes sous la forme de l’énoncé d’un verdict assorti d’indemnités financières permet à ceux qui auront subi un traumatisme, quel qu’il soit, de commencer leur travail de résilience.
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychocriminologie.
