La prise de pouvoir peut concerner les relations amoureuses, mais également le monde du travail.
Dans un premier temps, il y a des marques d’affection alternées qui vont déstabiliser la personne. S’il y a des éléments déplaisants en parallèle, il va y avoir un effet paralysant sur la sphère cognitive : la personne va intérioriser les remarques qu’elle reçoit.
L’envie de plaire va prendre de plus en plus de place, au point que cela devienne une besoin. L’entourage peut pallier à cette difficulté concernant l’esprit critique, lorsque le comportement devient pathologique. La perte d’esprit critique est propre à chacun, bien qu’elle reste toujours progressive.
Il y a trois systèmes mis en place :
- Système d’attachement innés et programmés activé par une situation de stress
- Système d’exploration activé par l’inquiétude : besoin d’être rassuré
- Système de Caregiving : rassurer la personne en difficulté
Le système d’attachement de la personne qui va subir la prise de pouvoir va s’activer, tandis que la personne dominante va activer son système de Caregiving. Les trois systèmes en jeu vont s’alterner.
Un adulte inquiet ne réussira pas à rassurer l’enfant, alors que le système de dépendance implique que la personne intériorise le système de sécurité. Une fois acquise, la base de sécurité intériorisée peut perdurer ou se fragiliser (traumatismes). Cette fragilisation explique qu’on peut être plus fragiles face à une prise de pouvoir à une période plutôt qu’une autre. Le système de sécurité est donc fluctuant mais pas aléatoire : il dépend d’une multitude de facteurs environnementaux et génétiques.
La réponse de l’environnement fait la beauté de l’être humain. Pour autant, la vie est injuste car un grand porteur de sérotonine aura moins de difficultés aux cours de sa vie qu’un individu né avec des traits de faiblesse psychiques.
La thématique de la prise de pouvoir est traitée par les formations certifiantes et à distance de l’EFPP.
